Questions - réponses

Cette page répond aux questions qui ont été posées lors des événements de concertation, et par le biais du formulaire de contact. Une autre page répond aux questions générales sur l’énergie éolienne.

Pourquoi avoir choisi une zone de projet sur Géry et Érize-Saint-Dizier ?

La démarche permettant de déterminer une zone de projet se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, nous recherchons les gisements de vent. Après avoir trouvé une zone présentant un gisement de vent intéressant, nous étudions les contraintes susceptibles de restreindre cette zone. Ces contraintes sont très diverses : distances réglementaires aux habitations (500 mètres) et aux routes, contraintes de l’armée et des différents services (Météo, réseaux téléphoniques, gaz…). S’ajoutent à ces contraintes le résultat des études paysagères, environnementales et acoustiques. Ainsi la zone initiale se rétrécit petit à petit, jusqu’à se circonscrire au potentiel d’implantation.

Quelle est la distance minimale entre 2 éoliennes ?

La distance inter-éolienne optimale est de 5 diamètres de rotor dans la direction des vents dominants, et de 3 diamètres de rotor dans la direction perpendiculaire. Cette distance permet d’éviter que les turbulences créées par une éolienne n’impactent trop l’éolienne voisine. Elle dépend donc de la taille du rotor.

Pourquoi les éoliennes envisagées sont restreintes à 150 mètres ?

Ce sont les contraintes militaires de ce territoire (« réseau très basse altitude ») qui limitent la taille maximale à 150 mètres en bout de pale sur le secteur. Nous ne pourrons pas implanter la dernière génération des éoliennes qui atteint 180 à 200 mètres.

Les propriétaires peuvent-ils refuser l’implantation d’une éolienne sur leur parcelle ?

Bien sûr, la parcelle leur appartient. Ils sont libres d’accepter ou de refuser un projet sur leur terrain. D’autre part, si une parcelle est exploitée par une personne autre que le propriétaire, l’exploitant peut lui aussi refuser. Il nous faut donc à la fois l’accord du propriétaire et celui de l’exploitant pour intégrer la parcelle en question à la zone de projet.

N’y a-t-il pas de contre-indication sur ce projet, par rapport aux éoliennes déjà existantes ?

Les éoliennes existantes font évidemment partie de l’étude. Ce projet s’inscrit d’ailleurs comme une densification ; une attention toute particulière sera portée sur l’insertion du nouveau parc dans le parc existant, par exemple par l’alignement des éoliennes.

J’ai remarqué que lorsque l’éolienne démarre, elle fait plus de bruit que lorsqu’elle est en fonctionnement. Est-ce normal ?

Lorsque l’éolienne est mise en route, la procédure de démarrage règle l’orientation de la nacelle (yaw) et la rotation des pales sur elles-mêmes (pitch). Ces mouvements sont contrôlés par des moteurs, et c’est sûrement le bruit que vous entendez. Il s’agit quoi qu’il en soit d’une procédure courte. Le bruit des pales à cette vitesse de rotation est négligeable, car il y a peu de turbulences sur les pales. Par ailleurs, lorsque la vitesse du vent est faible, le bruit ambiant est également faible (bruits des feuillages et du vent faible), il est donc normal qu’au démarrage de l’éolienne son bruit soit plus facilement perceptible car il y a peu de bruit ambiant.

Il est également possible que vous remarquiez le bruit au démarrage de la même manière que l’on est sensible au bruit d’un frigo qui démarre ou s’arrête dans une pièce, alors qu’il est moins perceptible lorsqu’il est en fonctionnement car on s’y habitue. On appelle cela un effet psychoacoustique.